SIT, 1930Alors que le réseau public connaît un développement
très lent, les constructeurs de matériel téléphonique
proposent des postes pour installations privées. Ils sont
utilisés généralement en " point à
point ", c'est à dire pour relier une pièce
de la maison à une autre. Malgré leurs performances
généralement médiocres, ils connaissent un
succès certain au près du public, friand de ce nouveau
mode de communication. |
SIT, 1910 |
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Les téléphones des installations privées, c'est à dire non reliées au "réseau" sont beaucoup plus simples de conception : une fixation murale et un combiné suffisent. Il n'y a pas obligatoirement de sonnerie, et l'appel se fait en décrochant le combiné.
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Les petites installations à plusieurs postes sont vendues pour être montées soi-même. Les versions les moins onéreuses sont fabriquées par des petits ateliers indépendants. C'est pourquoi on ne trouve généralement pas d'indication de marque ou de date. La simplicité des téléphones se traduit par une utilisation peu pratique : on appelle le poste distant en appuyant sur le bouton. Il doit ensuite être maintenu appuyé pendant toute la conversation (il n'y a pas de verrouillage).
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Alors que les techniques des postes pour le réseau public s'améliorent sans cesse, les versions à usage personnel stagne : aucune inovation notable ne voie le jour pendant quarante ans. La mode passe, et le téléphone devient un outils. A la fin de la deuxième guerre mondiale, ils ne sont et ne seront plus fabriqués. |
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Copyright V. Lomba, Janv. 2000, Mai 2004 |