L'inventeur du téléphone automatique.Le principe de la téléphonie automatique,
c'est à dire le système de recherche d'un abonné
par un système électromécanique, est l'oeuvre
d'un gérant d'une entreprise de pompes funèbres,
Almon Strowger. Alors que son entreprise fonctionnait plutôt
bien, il remarque qu'une bonne partie de sa clientèle passe
chez son principal concurrent, sans explication. Il mène
son enquête et s'aperçoit que la femme de ce dernier
est opératrice dans une société de téléphone.
Il comprend le subterfuge et décide d'y mettre fin : il
invente le premier système de commutation électromécanique,
en 1889. |
Poste automatique S&H, 1912 |
Le fil chantant.Le premiers systèmes de téléphones n'utilisaient qu'un seul fil par ligne, le " retour " étant réalisé par un fil commun. Il en résultait des défauts de diaphonie : deux conversations téléphoniques pouvaient ainsi se mélanger et provoquer des situations très particulières. Il arrivait même que, selon la longueur des câble et l'intensité du courant, le fil se mette à " parler ", en vibrant de lui-même en fonction des sollicitations. On pouvait alors entendre sans écouteur la conversation téléphonique. |
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La fiche Jack.La fiche Jack, que l'on trouve sur tous les baladeurs, les transformateurs universels et autres cartes son pour PC, a été inventée vers 1890. Le véritable nom de cette fiche est le "Jack knife", littéralement couteau de Jack. Elle tient son nom de son inventeur, un certain Monsieur Jack et parce qu'une lame métallique " coupe " le circuit lorsqu'on insère une fiche. |
Le théatrophoneAlors que l'invention du téléphone a du mal à intéresser les pouvoir public et reste méconnu du grand public, Clément Ader a l'idée d'associer deux mondes à priori différents : le théâtre et le téléphone. Il profite de l'exposition universelle de 1881 à Paris pour installer des lignes directes entre l'Opéra de paris, la Comédie Française et le palais de l'industrie où a lieu l'exposition. Le succès est immédiat, et des files de personnes enthousiastes attendent la démonstration. L'opération est renouvelée en 1889, et permet un développement commercial du concept. Chaque abonné au téléphone parisien peut, en plus du service normal, s'offrir le théâtre ou l'opéra à domicile moyennant un abonnement particulier. Ce succès perdra très vite de son intérêt avec l'avènement du phonographe, puis de la T.S.F. Il disparaît en 1932. |
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